millepertuisLe millepertuis, Hypericum perforatum, Hypéricacées

Cette plante doit son nom de « mille pertuis » aux multiples petits trous qu’on peut apercevoir au travers de ses feuilles quand on les regarde à contre- jour. Ce sont en réalité des glandes à huile qui s’écrasent sous les doigts lorsqu’on écrase la plante et donnent une teinte rouge à la peau. On utilise le millepertuis depuis le moyen-âge pour guérir les possédés et chasser les sorcières la nuit de la Saint Jean quand elle est au maximum de sa floraison.

Plus simplement, elle est utilisée aujourd’hui comme vulnéraire, en macérat dans l’huile, pour soigner les brûlures et les coups. Il ne faut cependant pas s’exposer au soleil après une application de millepertuis car son action est photo-sensibilisante.

  1. Faire macérer pendant trois jours 500 grammes de sommités fleuries fraîches, un peu hachées, dans 1 litre de bonne huile d’olive et 500 grammes de vin blanc ; puis bouillir au bain-marie jusqu’à disparition du vin ; passer ; répartir en flacons de 10 à 20 grammes pour éviter l’altération du produit (Leclerc). Cette huile, d’un beau rouge sombre, s’emploie en compresses sur brûlures, plaies, ulcères.
  2. Mettre une poignée de fleurs dans un bocal transparent et verser dessus ½ litre d’huile d’olive. Faire chauffer au bain-marie pendant deux heures et laisser macérer à froid pendant trois jours avant de passer. Ou, tout simplement, laisser macérer au soleil de deux à six semaines.

Comments are closed.

Post Navigation