Le Pouce vert fait partie du réseau d’observateurs volontaires de l’OPVT (L’Observatoire Participatif des Vers de Terre).
Ce mardi 23 avril, cinq prélèvements ont été faits à différents endroits du jardin, afin d’évaluer la biodiversité animale dans les sols. Cette année, nous avons prélevé très peu de vers de terre (moins d’une dizaine)… Sans doute une conséquence des travaux.
Photos et vidéos –> https://photos.app.goo.gl/LCNqZ7LsA7waUef9A
Les vers de terre sont classés en 3 catégories:
- Les épigés:

Les épigés, de petite taille, très colorés (pour se protéger des rayons du soleil). Ils vivent à la surface du sol, dans la litière de feuilles ou tout amas de déchets organiques en décomposition.
Ils ont une durée de vie relativement courte mais ont un taux de reproduction élevé et les jeunes deviennent adultes en peu de temps (de 1 à 2 mois).
Ils ont surtout un rôle vis-à-vis de la décomposition de la matière organique à la surface du sol. Ils creusent très peu de galeries.Certaines espèces épigées comme Eisenia sont utilisées pour la fabrication de lombricompost.
- Les anéciques:

Les anéciques sont généralement des vers de terre de grande taille (pouvant atteindre plus d’1m). Seule leur tête est pigmentée (rouge à noir). Ils ont une durée de vie relativement longue (plusieurs années). Les anéciques vivent dans le sol dans des galeries verticales qu’ils |
- Les endogés:

Les endogés vivent dans le sol sans remonter à la surface. Ils sont généralement dépigmentés n’ayant pas à se protéger des rayons lumineux et sont majoritairement de couleur rose pâle. Les endogés ont des tailles très variables de quelques centimètres à près d’un mètre de long pour certaines espèces tropicales.
Leurs déjections sont rejetées dans la terre, rebouchant ainsi partiellement les galeries qu’ils ont creusées.
Reproduction des vers de terre:

Les lombrics sont hermaphrodites, portant à la fois des organes reproducteurs mâles et femelle. Ils doivent néanmoins s’accoupler pour se reproduire.
Les deux vers (de la même espèce seulement) se fécondent simultanément l’un l’autre. Avant l’accouplement, le clitellum situé du 33e au 38e segment se gonfle et sécrète un mucus collant qui aide deux individus à s’accoler tête-bêche.